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We're all waiting for something
18 août 2007

Les écoles de journalisme ont formé des maîtres de la transition.

Je me dis parfois que le métier de journaliste n'est vraiment pas facile : en plus de devoir exercer leur job dans des conditions qui peuvent être extrèmes, ils doivent manier la langue française et ses subtilités à la perfection sans pour autant se départir d'un certain sens de l'humour.
Ainsi, hier soir, je regardais en famille le JT de France 3 lorsque qu'une intervention en duplex depuis la Martinique se fait. Le sujet ? Le terrible cyclone Dean qui ravage les Antilles bien sûr. C'est une jeune et jolie métisse de RFO qui a le micro en main (alors que quelqu'un lui tient un parapluie, et oui, elle est en extérieur !) elle résume parfaitement la situation, l'information est précise et correctement délivrée... Parfait ! Mais, et oui, il y a toujours un mais, on peut parfois tout faire basculer en une transition. La preuve :

"D'autre part, le toît de la préfecture s'est envolé, d'ailleurs le préfet survole en ce moment même la région"

*gros blanc, pause de la journaliste*

"en hélicoptère pour évaluer les dégâts"

Est il utile de préciser que ce bref relâchement a suffit pour faire naître un énorme fou rire ? Avec la vision d'un préfet en costume trois pièces-cravate en train de survoler béatement l'île bravant les éléments pour moi, et un préfet à la Harry Potter (cf tome 3 et la tante Marge) pour mon frère.

Je tiens donc à adresser les remerciements de toute ma famille à cette journaliste, Catherine Gonier (je crois) pour ces intenses moments d'émotion et les fous rires que nous avons encore à l'évocation de son reportage, quelque peu à ses dépends, j'en ai bien peur.

Alors que je suis la première à dire qu'il faut savoir rester sérieux en de telles circonstances. Vraiment.

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Commentaires
V
Hum, ça nous est arrivé aussi, de se prendre des fou-rires en famille "grace" à ces pauvres journalistes... N'empeche, je les admire. Je pourrais jamais faire ce métier. Chapeau.
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